Marion Balaÿ, assistante de direction à la programmation culturelle, Fondation de l’Allemagne / Maison Heinrich Heine à Paris : « Aujourd'hui je suis responsable du programme qui m'a emmené la première fois en Allemagne! »
Après mon baccalauréat, je ne savais pas très bien ce que je voulais faire. J’étais déjà allée en Allemagne plusieurs fois avec un programme d’échange qui m’avait beaucoup plu... et dont je suis aujourd’hui responsable! Après cela, j’ai passé un an en Allemagne où j’ai vraiment appris la langue. De retour en France, je me suis inscrite en licence Allemand-Communication à la Sorbonne Nouvelle Paris 3. Mes deux premières années se passaient à Asnières, et comme j'habite le 94, le trajet quotidien était très long! Pourtant je le faisais volontiers, pour les cours et pour l’ambiance chaleureuse et familiale au département d’Etudes Germaniques. J’ai fait ma troisième année en Erasmus à Berlin et, à mon retour, le département avait déménagé à Censier. L’ambiance était différente, ce changement avait appauvri un certain « vivre ensemble » auquel nous étions habitués, même si l’esprit de proximité a été préservé.
J’ai commencé par effectuer un stage au DAAD, puis j'ai fait un stage à la Maison Heine durant six mois, entre 2014 et 2015, avant d’être finalement embauchée en octobre 2015. En tant que stagiaire, j’étais chargée principalement de gérer le site internet, de l’envoi de la newsletter hebdomadaire, de la
page Facebook. J’aidais aussi à traiter les dossiers de candidatures des résidents, parce que la maison Heinrich Heine n’est pas seulement un centre culturel franco-allemand, mais également une résidence pour les étudiants allemands et étrangers venant étudier à Paris.
Notre maison propose un programme culturel hebdomadaire très développé (concerts, ciné-clubs, conférences). La principale difficulté consistait à attirer un public large et varié, dépassant celui que composent nos habitués. En ce moment, nous travaillons davantage notre stratégie de communication pour essayer d’attirer plus de jeunes. Nous ciblons principalement un public universitaire : étudiants, enseignants, chercheurs, ainsi que des artistes.
J’ai été recrutée pour l’organisation du 60ème anniversaire, pour travailler sur les archives et faire des propositions de programmes. Durant ce travail, deux stagiaires m’assistaient. J’ai aussi participé à l’élaboration de la nouvelle page internet, notamment en ce qui concerne la mise à jour de son contenu, pendant que les stagiaires se chargeaient de la page Facebook et de la newsletter. Si j’avais un conseil à donner à quelqu’un qui sort d’une licence d’études franco-allemandes à Paris 3, je lui proposerais de tenter le coup : de postuler dans le service culturel. Nous accueillons à peu près deux ou trois stagiaires par an, français ou allemands, pour une durée de quatre à six mois. Nous avons des offres non seulement dans le service culturel, mais aussi dans la communication et les relations publiques.
bem (déc. 2016)